Résumé Méry, 13 novembre

Bon, comme d’habitude, c’est moi qui m’y colle !
Dimanche, 14h30 ou à peu près : le train d’Hélène, grande voyageuse devant l’éternel, entre en gare…et pour la première fois depuis qu’elle séjourne à l’auberge des âmes en détresse, je ne suis pas sur le quai…cheville à préserver et ménage obligent.
Mais ça va, elle commence à connaître le chemin, lol, et elle arrive à la maison sans encombre.
J’ai l’impression qu’on s’est quittées la veille, mais après tout, ça ne fait qu’une semaine, donc c’est sans doute normal…
Le temps de poser ses affaires, de me raconter un peu le concert de Calo de la veille, on décide quand même de manger, 15h, c’est une heure raisonnable pour déjeuner !
Rassasiées, nous continuons à discuter, on a toujours quinze millions de choses à se dire (pourquoi croyez-vous qu’on discute jusqu’à des heures aussi tardives ?)
Nous planifions notre soirée avec Audrey par téléphone : on se donne rendez-vous à 19h45 devant le Méry, nous devrions être assurées d’être en début de queue.
Hélène et moi arrivons légèrement en retard, mais nous avions raison : Audrey, et Mélanie, une de ses amies, sont en tête de file.
Nous faisons connaissance, et nous patientons jusqu’à 20h15, heure fatidique de l’ouverture des portes.
Dans la salle cette fois-ci, pas de carte-flyer de Clément sur les accoudoirs : nous avons dû épuiser le stock la semaine dernière, lol !
Nous prenons nos places habituelles (eh oui, on peut vraiment le dire) au second rang…on hésite un peu, quelques déplacements sur la gauche, puis sur la droite, et ça y est, on s’installe enfin. Je profite des quelques minutes qui nous restent pour sortir de mon sac de quoi m’éviter d’être prise d’une quinte de toux en plein milieu d’une chanson…Et là, je vois les filles mortes de rire : bon, OK, j’avais une véritable armoire à pharmacie dans mon sac ! N’empêche que je n’ai pas toussé (enfin, si, une fois, mais c’est surtout parce que je me suis étranglée de rire avant !)
Les lumières s’éteignent, Hélène et moi retenons notre souffle : cette fois, c’est le dernier Méry de Clément…et on ignore quand on pourra à nouveau le voir en concert (très bientôt, on espère, en tout cas)
Mais faux départ : les lumières se rallument…puis s’éteignent à nouveau.
Clément arrive sur scène, et s’installe au piano, non sans nous avoir prévenus que non, il ne chantait pas tout seul tout le temps, et qu’il allait être accompagné d’un guitariste.
Les premières notes de « Tu t’éloignes » font place au silence, et là…toujours cette même émotion qui arrive comme une déferlante…et pour une fois, j’ai vraiment envie de la laisser s’installer. Donc, moi, paparazzi en chef, je laisse mon appareil photo sur mes genoux, et je savoure cette chanson, qui cette fois, résonne d’une façon encore plus particulière…
Track-list (euh, pas certaine de l’ordre…)
Tu t’éloignes
Au chaud dans ma maison
Je sais bien
Nul amour
Je n’ai jamais su
Combien
Le monde est seul

Clément paraît à l’aise, je ne peux m’empêcher de penser au premier concert au Zèbre où on avait l’impression qu’il ne pensait qu’à quitter la scène…en l’espace d’un mois, on sent qu’il a pris ses marques : il regarde beaucoup plus le public, parle plus facilement, nous fait participer.
Du coup, on n’a qu’une envie, c’est que des concerts, il en fasse des centaines, qu’il se sente vraiment sur scène comme chez lui…et que, tant qu’à faire, on puisse y assister !
Bon, comme d’habitude, on se fait remarquer sur « Combien », en ajoutant les « A vos marques, prêts, partez »...immédiatement, une ou deux têtes au premier rang se retournent…bah quoi ? Oui, cette chanson, on la connaît par cœur, les autres aussi d’ailleurs !
Et comme d’habitude, Clément nous demande de siffler à la fin de « Le monde est seul », mais là, je n’essaie même pas : vous avez déjà essayé, vous, de siffler en sachant que vous allez éclater de rire après un dixième de seconde faute de réussir à sortir un son…eh bien après l’humiliation des fois précédentes, je passe mon tour, je prendrais des cours de sifflement d’abord !
Bon, en parlant d’humiliation, je passerais sans plus de détails sur celle du flash…ou comment se faire repérer en moins d’un quart de seconde !!

Et c’est déjà fini, et là, cette phrase a une connotation particulière…pas besoin d’expliquer pourquoi…
C’était génial…on voudrait que ça ne s’arrête jamais, en fin de compte.

Le temps de nous remettre de nos émotions, les lumières s’éteignent à nouveau, et Renan, accompagné de Bettina Kee et de Philippe (dont le nom m’échappe toujours), arrivent sur scène.
Track-list (je ne précise même plus que certaines ne sont pas dans l’ordre, lol)
Les voisines
La balade du dimanche
Nuit blanche
Mes racines
L’iris et la rose
Je suis une feuille
L’orage (reprise de Brassens)
Chien mouillé
Le Lacrymal Circus
I was here
Camelote
Monsieur Marcel
Repenti

Rappels : (euh, je crois que c’est ça, quelqu’un peut confirmer)
Vingt quatre heures une
Voir un ami pleurer (reprise de Brel, en duo avec Clément)
La lettre
Les voisines

Bon, je vais encore me répéter, mais une nouvelle fois, c’était génial…la magie de ces petites histoires prend à chaque fois, et comme on commence à les connaître très très bien, ça prend plus d’ampleur à chaque fois.
Je découvre de nouveaux petits détails, de semaine en semaine. Donc finalement, chaque semaine, c’est un concert différent, une ambiance différente, et je ne m’en lasse pas.
J’aime beaucoup les sourires et les rires à la fin de « Les voisines », ou sur « Repenti » (toujours en ce qui me concerne, une petite pensée pour les dijonnaises) : certaines phrases font mouche, toutes les semaines, et même pour les habituées que nous sommes…
« Mes racines », toujours aussi magnifique, et oui, j’avoue sans honte, j’ai versé quelques larmes…cette chanson, comme « Tu t’éloignes » ou le duo sur « Voir un ami pleurer », elle me prend à la gorge…mais que ça fait du bien de ressentir ce genre d’émotions !!
Et les chansons défilent, touchantes ou amusantes, en tout cas émouvantes, chacune à leur façon.
« Repenti », et puis, déjà, Renan salue…bon, d’accord, c’est de la triche : on n’est pas tristes, on sait qu’il va revenir.
Donc on attend son retour sur scène, et j’ose dire qu’on attend ce magnifique duo.
Il revient, mais là, on frôle l’arrêt cardiaque, Hélène et moi : Renan est seul, enfin, non, pas seul, mais en tout cas il n’y a pas Clément…
Se pourrait-il que, pour cette dernière date ensemble, ils ne l’interprètent pas ???
Mais, quelques instants plus tard, c’est le soulagement : Renan rappelle Clément, et là, je retombe dans la béatitude…ouf !
Sauf que Clément ne vient pas, lool : il faudra deux appels de Renan, et nos applaudissements, pour qu’il vienne sur scène, sans avoir le temps d’ailleurs de rentrer par les coulisses.
Du coup, on sent Clément un peu moins à l’aise, je note une petite tendance à s’énerver contre le micro !!
Mais bon, la chanson reste magnifique, et l’interprétation encore davantage ! Et comme d’habitude, les larmes me montent aux yeux…

Puis Renan nous offre « La lettre », salue, quitte la scène, et revient une ultime fois pour nous interpréter « Les voisines ».
Et les lumières se rallument, et je sais que si mes yeux brillent, ce n’est pas seulement à cause de la fièvre…

Derrière nous, un couple, qui semble avoir noté que nous étions capable de chanter toutes les chansons par cœur, et qui nous demande quel âge ont Renan et Clément. Bon, pour Renan, c’est facile, pour Clément, il s’agit d’une évaluation, puisque même lui a oublié son année de naissance.
En tout cas, ils ont aimé, on saute sur l’occasion de leur conseiller d’acheter l’album de Clément, pour celui de Renan il faudra patienter encore un peu…

Voilà, on discute un peu avec Renan, on patiente un peu, on réussit à discuter un peu avec Clément au moment où il sort…
Et Audrey étant téméraire, nous décidons d’écouter notre estomac qui crie famine, et nous finissons notre soirée au McDo. Je pense que nous avons converti Mélanie…future clémentine/luciole ??
En tout cas, très bonne soirée… comme tous les dimanches.