Nous sommes arrivées tôt devant le Méry (on ne précisera pas l’heure, par peur du ridicule, lol)
Du coup, après avoir patienté un petit peu sur le trottoir, nous nous sommes en fin de compte installées à la terrasse du café d’en face, profitant de la douceur du soir et de l’absence de pluie, rares à cette période.
Ceux qui assistaient à la représentation de la comédie musicale « Chance », qui se jouait juste avant, ont fini par sortir, et peu à peu, les gens ont commencé à arriver pour le concert.
Audrey nous ayant rejointes entre temps, nous nous sommes alors dirigées vers la file d’attente : malheureusement, impossible d’entrer dans la salle avant les toutes dernières minutes…mais on a quand même entendu le son très assourdi des balances de Monsieur Clément…
Au fur et à mesure que les gens arrivent, nous devinons que bon nombre d’entre eux sont des amis de Renan…bon, d’accord, c’était pas très dur à deviner, lol !
Enfin, à 20h25, nous sommes autorisées à rentrer. Et en nous dirigeant vers notre place, nous passons devant les loges, dont la porte est entrebâillée, et nous apercevons Renan et Pascal Rodde.
Nous nous installons au premier rang, un choix que je ne vais pas tarder à regretter pour ma part : nous sommes trop proches de la scène, à une longueur de fémur environ, et nous sommes obligées de tordre le cou pour pouvoir voir leur tête…(et en plus, je suis face au micro, qui apparaîtra donc sur toutes les photos, masquant une partie de leur visage).
Alors que les gens s’installent, nous apercevons Clément qui sort des loges, avec à la main, le classeur couleur clémentine…que nous lui avions offert quelques minutes auparavant.
Et les lumières s’éteignent…
Clément entre sur scène, s’installe au piano, mais avant de commencer, il s’adresse à nous, enfin, sauf que ça nous sommes les seules à le savoir…
Il remercie en effet les jeunes femmes qui lui ont remis le classeur contenant les paroles de ses chansons, dit qu’il va le laisser à côté au cas où et ajoute « la confiance règne !! ».
Bon, nous tenons à préciser qu’il ne s’agissait pas d’un manque de confiance en lui, bien au contraire, mais d’un simple clin d’œil…
Et d’ailleurs, il n’aura pas besoin de nos antisèches.
Il commence donc, vous vous en serez doutés, par nous interpréter « Tu t’éloignes »…
Et bon, une fois de plus, l’émotion monte, mais comme on commence à avoir l’habitude, on avait prévu les kleenex.
Ensuite, Pascal Rodde arrive à son tour, et Clément nous chante « Au chaud dans ma maison », « Nul amour », (yessssssss), « Je sais bien » (re-yessssssss), « Combien », « Je n’ai jamais su » et « Le monde est seul ».
On sent que ses trois dates en solo lui ont permis de prendre en confiance en lui : le regard n’est plus au loin, il se pose même parfois sur nous, les sourires sont plus fréquents aussi…
Une petite surprise : hormis pour « Tu t’éloignes », pas d’accompagnement au piano cette fois-ci…ce qui modifie un peu les chansons, mais ne les rend pas moins belles : la version deux guitares, c’est très sympa aussi !
Comme lors des derniers concerts du Zèbre, Clément fait participer le public sur « Combien » et « Le monde est seul », mais nous sommes toujours aussi nulles pour siffler.
Et malheureusement, c’est déjà fini…Les lumières se rallument, quelques personnes vont voir Clément pour lui demander un autographe, visiblement il a de nouveaux fans ! L’une d’elles monte même sur la scène et est à la limite de rentrer dans les coulisses…lol
Après une petite pause, les lumières s’éteignent à nouveau, et Renan entre sur scène.
Première surprise (qui n’en était plus vraiment unesuite à ce que nous avait dit Audrey) : il n’est pas seul avec sa guitare. En effet, il est accompagné d’un contrebassiste, et de Bettina Kee au piano et aux instruments bizarres, lol.
Il commence, comme au Zèbre, par « Les voisines ».
Puis, dans le désordre (la mémoire nous fait défaut) :
- « Repenti »
- « Je suis une feuille »
- « Le Lacrymal Circus »
- « I was here »
- « Monsieur Marcel »
- « Vingt-quatre heures une »
- « Camelote »
- « Chien mouillé »
- « La balade du dimanche »
- « Nuit blanche »
- « L’iris et la rose »
- « Mes racines », une inédite
- une reprise de « L’orage » de Brassens
Comme lors les concerts précédents, on se laisse emporter par sa voix, par les histoires que nous racontent ses chansons, que l’on visualise parfaitement.
La présence du clavier et de la contrebasse modifie quelque peu les chansons, et nous sommes ravies de découvrir encore une nouvelle version.
L’acoustique du Méry est meilleure que celle du Zèbre, le son est plus pur, plus net…
Par contre, c’est l’inverse pour l’éclairage…sur les côtés et l’arrière de la scène, des tentures noires, et une lumière forte venant des seuls projecteurs…Pour les photos, ce n’est donc pas trop ça, mais il y en a quelques unes de sympas.
Un vrai coup de cœur pour « Mes racines », très émouvante : on plonge nous aussi dans nos souvenirs…
Quant à la chanson de Brassens, elle lui va comme un gant : même harmonie que ses propres chansons, même petite comptine… En plus, il n’essaie pas de rassembler à l'original, inimitable, et c’est très bien au naturel.
Ensuite, pour notre plus grand bonheur, Renan rappelle Clément sur scène, pour chanter une nouvelle fois ce duo qui a marqué tous nos esprits… « Voir un ami pleurer »
Et on ne s’en lasse pas…et l’émotion revient une nouvelle fois, toujours aussi belle, toujours aussi forte.
On ne souhaiterait qu’une chose, que ce duo ne s’arrête jamais…
Mais Clément quitte la scène, suivi de peu par Renan…ce dernier revient toutefois pour les rappels : « La lettre » et « Les voisines », une nouvelle fois.
Les lumières se rallument définitivement, et nous redescendons doucement sur terre, avec difficulté on avoue…
Nous attendons quelques minutes dans la salle, et Renan vient nous dire bonjour et discuter quelques instants avec nous. Visiblement, notre présence lui a fait plaisir, il nous dit que quand on est là il y a de l’ambiance…
Puis quelques minutes après, c’est au tour de Clément de sortir des loges… Il commence par aller récupérer son classeur, oublié sur scène, puis vient à son tour nous dire bonjour.
Nous lui faisons part de nos impressions, discutons deux minutes avec lui, et il s’en va, sa guitare à la main…
Voilà, un très beau concert une nouvelle fois, on cherche encore un meilleur moyen de passer une bonne soirée, mais pour le moment, nous n’avons pas trouvé…
Bisous tout le monde
Cécile + Hélène + Maud