Le 13 mai, c’était une date bloquée depuis pas mal de temps dans mon agenda…après avoir été à Dijon pour voir Renan en première partie, il était vaguement impensable que je ne fasse pas le déplacement jusqu’à Vauréal, à une cinquantaine de kilomètres de Paris.
Et puis, à un moment, je me suis dit que ça n’allait pas être possible : j’avais une soirée prévue ce même jour…mais bon, finalement, j’ai zappé la soirée, et je ne regrette pas !
Stéph2 était partante également. Au dernier moment, Audrey, découragée par les problèmes de transport, s’est jointe à nous.
Rendez-vous 18 heures chez moi, et puis vers 18h15, nous avons décollé…ça peut paraître tôt, mais bon, je suis un peu traumatisée par le concert raté des Fouteurs de joie, et la suite des événements prouvera qu’on a bien fait de partir en avance…
Jusqu’à Cergy, aucun problème. Nous quittons l’autoroute, et là, choix cornélien, compte tenu du manque d’indications de Mappy, et des panneaux indicateurs de la ville, curieusement absents : à droite ou à gauche…nous avons pris à droite, évidemment il fallait prendre à gauche. Donc, après quelques kilomètres sur la rocade de Cergy, nous faisons demi-tour…
On se retrouve sur la bonne route, mais là, impossible de trouver la suite…l’itinéraire Mappy, le plan de banlieue n’y suffiront pas. Après avoir erré pendant 15 minutes, nous finissons par demander notre chemin…et là, en suivant les indications, nous tombons sur un panneau qui indique la direction de Vauréal…ouf !
Enfin, ce n’était pas fini, il fallait encore trouver la salle…mal indiquée pour le coup. On réalisera après avoir tourné pendant près d’une demi-heure, qu’en fait nous étions passées juste à côté, sans le savoir.
Bref…
20 heures pile, nous sommes devant la salle, la voiture garée. Le concert est dans une demi-heure, l’honneur est sauf !
Nous commençons à faire la queue, changeons de file en cours de route…apercevons Renan qui vient faire un petit coucou à travers la vitre…bon, la surprise de notre venue a été gardée jusqu’au dernier moment ;o)
Nous passons les portes à 20h25, au moins une chose est certaine, le concert ne commencera pas à l’heure.
Grosse surprise en arrivant dans la salle : pas de sièges, nulle part…bon…debout pendant deux heures sans l’appui des barrières, ça risque d’être un peu dur. Nous nous installons au deuxième rang, très très près de la scène, et on attend patiemment que le concert commence, ce qui n’a pas l’air d’être pour tout de suite…
Finalement, peu avant 21h, Renan entre en scène…
Et là, comme d’habitude, c’est très très bien !
Setlist :
Vingt-quatre heures une
Les voisines
Camelote
Chien mouillé
Je suis une feuille
Lacrymal circus
Repenti
La lettre
Rappels
La balade du dimanche
L’orage (reprise de Brassens)
Et ça commence par une surprise : la setlist a pas mal changé depuis Dijon. Ca fait du bien de réentendre les autres : Vingt-quatre heures une, Camelote, Chien mouillé…
Comme d’habitude, je ne peux m’empêcher de prendre des photos…moi qui avais dit que je me limiterais à une cinquantaine, tellement nous étions près de la scène, je suis finalement repartie avec un peu plus de 400 photos…on ne se refait pas.
Du coup, c’est Stéph qui a la charge de porter le téléphone pour qu’Emma profite un peu du concert.
Bonne acoustique dans la salle, les éclairages étaient sympas aussi (plus colorés qu’au Méry, ça changeait pas mal), sauf les quelques instants où on avait les stroboscopes dans les yeux.
Les chansons s’enchaînent, et ça a beau être là je ne sais pas combientième fois que je vois Renan en concert, j’apprécie toujours autant, et je ne m’en lasse pas…
Il est tout seul avec sa guitare, comme à chaque fois qu’il s’agit d’une première partie. C’est un peu surprenant pour certaines chansons, comme Camelote ou Chien mouillé, vu que je suis habituée maintenant à l’instrumentation derrière, mais ça donne une autre dimension, plus épurée, et c’est franchement très bien aussi…
Je suis amusée de voir que nous ne sommes pas les seules dans la salle à connaître les chansons : même le photographe « officiel », a priori celui de la salle fredonnait les paroles. Je crois en revanche que nous étions les seules à connaître toutes les paroles par cœur.
Moins d’ambiance qu’au Zénith de Dijon, en même temps c’est normal, il y avait beaucoup moins de monde. Mais un très bon accueil, j’ai trouvé…
Et puis Renan annonce qu’un matin, il a reçu une lettre, et je me dis que c’est déjà la fin :-(( J’ai vraiment hâte de l’entendre à nouveau en concert complet.
Et en fait, deuxième surprise…un rappel ! C’est la première fois que je vois ça pour une première partie, en tout cas la première fois que les artistes « principaux » laissent leur première partie revenir.
Je pense qu’au départ, Renan n’avait prévu de faire qu’une seule chanson, « L’orage », mais devant la demande d’un groupe de filles un peu derrière nous qui réclamaient « la promenade du dimanche », on a eu droit aux deux : La balade du dimanche, et L’orage, donc.
Encore deux chansons que je n’avais pas réentendues depuis le Méry, c’était bien.
Toujours pas « Mes racines », en revanche (minute chieuse).
Cette fois-ci, c’est malheureusement fini.
Comme on a un peu chaud, et soif, nous décidons d’aller prendre un verre au bar. Mes souliers sont rouges, on ne connaît pas, donc c’est moins important d’être devant.
Audrey va acheter le CD quatre titres, pendant ce temps Stéph et moi répondons à un sondage sur la salle, l’accès, les aménagements à faire, la programmation…
Et puis le temps de fumer une moitié de cigarette, et le concert de Mes souliers sont rouges commence. Cette fois nous sommes tout au fond, près de la console son, ce qui me permet de jeter un coup d’œil de temps en temps…ça a l’air complexe cette petite bête. Heureusement, il y a un écran sur le mur droit, ce qui nous permet de voir quand même ce qui se passe sur scène.
Mes souliers sont rouges, je ne connaissais pas du tout…je n’avais même pas eu la curiosité d’aller écouter.
Sur scène, 5 musiciens/chanteurs : batterie, guitares, contrebasse, accordéon, percussions diverses, banjo…le tout en alternance, et chacun paraît capable de remplacer l’autre.
Il y a une belle harmonie des voix, les chansons sont dynamiques, festives.
Enfin, j’ai eu quand même beaucoup de mal à rentrer dedans, mais au final, c’était bien.
Tout au long du concert, un petit refrain qu’ils égrènent « mes souliers sont rouges, ma mignonne, ma mignonne… ».
Par contre, le public est un peu étrange. Devant nous, un groupe de trois jeunes en train de danser, pantalons descendus jusqu’à mi-fesse et coiffure…spéciale. Bon, je veux bien que ce soit festif, mais par moments, ça faisait un peu trop…
Sinon, des gens partent, reviennent, repartent…c’est donc assez étrange.
Au bout d’une heure, j’ai la hanche en vrac, l’impression que mes chaussures pèsent des tonnes…je vieillis.
Voilà, à la fin du concert nous retrouvons Renan, et nous discutons un petit moment avec lui…enfin, je dis on, finalement, c’est surtout moi qui parle…mais bon, ça ne me gêne pas, j’ai plein de choses à dire…et à chaque fois j’en oublie.
Donc voilà, nous quittons Vauréal vers 00h30, évidemment, la musique au retour, c’est du Renan Luce ;o)
Le temps de ramener les filles chez elles, et je rentre chez moi sur les coups de 2h30. La nuit sera courte, mais quelle belle soirée !