Vendredi matin, le réveil sonne un peu trop tôt compte tenu de l'heure à laquelle Hélène et moi nous étions couchées, mais malheureusement, il faut que j'aille en cours, donc impossible de faire une grasse matinée...
Virginie ayant retardé son arrivée à Paris, nous décidons qu'Hélène m'accompagnera en cours, faute de meilleur programme...surtout que mon cours de la matinée porte sur l'expertise pénale psychiatrique et psychologique, ce qui est susceptible d'intéresser notre étudiante en psycho...
Mais le cours est loin d'être aussi intéressant que son intitulé : l'expert qui nous fait cours est un vieux grincheux réactionnaire, qui tient des propos vaguement racistes, sexistes et élitistes...
Nous profitons de la pause pour nous éclipser le plus discrètement possible, et nous nous installons à l'annexe de l'école : le café du coin de la rue !
Puis Hélène m'accompagne chez le coiffeur, puisque j'avais depuis quelques jours une subite envie de changer de tête.
Tout ceci se déroule naturellement entre deux discussions à propos du concert de la veille, ou de celui du soir.
Après le déjeuner, Hélène retrouve Audrey, et moi je repars en cours...sans grande conviction je l'avoue.
Je me prends à rêvasser, je me projette mentalement le concert de la veille...nettement plus agréable que le cours sur le crime contre l'humanité, qui plombe un peu l'ambiance...
La fin de la journée arrive, et après un passage chez moi pour déposer mes affaires, je rejoins Hélène, Audrey, Sophie et Antoine au forum des Halles...ces demoiselles ayant eu envie de faire un peu de shopping.
Première rencontre pour ma part avec Sophie et Antoine, et tout de suite, le courant passe bien...en fait, j'ai l'impression de connaître tout le monde depuis très longtemps !
Vers 18h30, après un dernier tour par les boutiques (enfin, un dernier détour, devrais-je dire, puisque nous avons arpenté tout l'étage), nous ressortons enfin du forum, et ça fait du bien de se retrouver à l'air libre (désolée, je déteste cet endroit !)
Après quelques efforts de concentration, je réussis à trouver la station de métro, et nous voici partis en direction du Zèbre.
Devant le Zèbre, un peu plus de monde que la veille. Les affiches accrochées à l'extérieur ont disparu (et ce n'est pas de notre faute !). Nous discutons en attendant l'ouverture des portes, quand à 19h15, apparaît Renan Luce...très ponctuel, lol, qui prend sa pause cigarette.
Audrey, Sophie et Hélène se drigent vers lui, et ils commencent à discuter. Antoine et moi restons à l'écart, estimant qu'il a déjà suffisamment à faire avec trois personnes.
Les portes s'ouvrent à 19h30, et Renan, coincé dehors, entre en même temps que nous.
Sophie et Antoine découvrent les lieux, et nous réitérons notre rituel de la veille, en rapprochant les trois tables devant la scène…Hélène et Sophie déposent des flyers sur les tables, un peu de pub ça ne peut pas faire de mal !
Alors que Renan repasse dans la salle, nous lui demandons s’il accepterait de nous signer un autographe, ce qui le fait rire : d’après ce qu’il nous dit c’est la première fois qu’on le lui demande.
La séance dédicace se transforme en séance photo, puis il retourne en coulisses.
Entre temps, la salle s’est remplie. Il semble y avoir plus de monde que la veille, mais compte tenu de la configuration de la salle, c’est un peu difficile d’évaluer le nombre.
Virginie et Amélie, retardées à cause de problèmes dans le métro, finissent par nous rejoindre. Les discussions se poursuivent, jusqu’à ce que les lumières se tamisent…
Et Renan fait son entrée sur scène.
Cette fois-ci, je fais fonctionner mon appareil photo, un investissement que je ne regrette pas : même sans flash, les photos rendent bien…
L’appareil de Sophie supportant moins bien ce type d’éclairage, je deviens la photographe officielle des clémentines !
Entre l’écoute des chansons sur le site et le fait de les avoir entendues la veille, je commence à bien connaître les chansons…
« Les voisines », « I was here », « Camelote », « Repenti », « Je suis une feuille », « Vingt-quatre heures une » et « La lettre » (dans le désordre).
Plus j’écoute, plus j’accroche…
Il a une très belle voix, l’accompagnement à la guitare accentue l’effet intimiste…Une nouvelle fois, mon esprit s’évade, je visualise les histoires qu’il nous raconte.
Puis il remercie Monsieur Clément de l’avoir invité, nous souhaite une bonne soirée, et s’éclipse sous nos applaudissements tandis que les lumières se rallument.
Le temps d’échanger nos impressions, qui se révèlent unanimement positives (comme le dit Emma, coup de cœur collectif des clémentines), et les lumières se tamisent à nouveau…
[...] (le reste du résumé chez Clément, lol)
Puis arrive le duo avec Renan Luce : « Voir un ami pleurer »…Toujours aussi magnifique, toujours aussi émouvante... On s’envole vers la planète Harmonie…
A tel point qu’à la fin, je suis tellement hors du monde réel que je ne vois pas Hélène se lever…et malheureusement, je ne suis pas la seule... Désolée, encore une fois !
[...]
Et là, comme la veille, il faut un petit temps d’adaptation avant de revenir sur terre.
Nous rapprochons les tables pour rendre notre petit groupe un peu plus convivial, Hélène et moi nous nous asseyons carrément sur la scène, et nous échangeons nos impressions…les superlatifs apparaissent souvent dans nos phrases, mais sont parfaitement sincères.
Dans nos yeux à tous, une lumière particulière brille…au-delà de l’émotion, ce sont des souvenirs qui s’impriment, des moments formidables, tant pas le bonheur que nous avons d’être là que par la joie d’avoir partagé ces moments tous ensemble !
[...]
Chacun finit par se séparer, nous savons que nous allons nous revoir le lendemain, la nuit sera belle une nouvelle fois !