Quelques jours après Troyes, voilà encore une occasion de voir Renan Luce sur scène…on ne se lasse pas des bonnes choses ;o)
Cette fois, c’est au festival des Primeurs de Massy qu’il se produit.
Comme accompagnatrice de choc : Alex, qui visiblement ne se lasse pas non plus !
Au programme ce soir, 5 artistes : Renan Luce, donc, Christophe Mali, Peter von Poehl, Adrienne Pauly et Troy von Balthazar.
Après un parcours un peu épique en RER, nous arrivons à la gare de Massy. Sauf que, évidemment, ce n’est pas la gare que j’avais prévue.
Bon, après demande d’indications, il s’avère qu’on était probablement plus près.
Nous arrivons donc, grâce aux minutes brunes d’Alex (oui, parce que là, si on avait compté sur moi, on y serait encore…) jusqu’à l’Espace liberté, dont le hall est décoré…primeurs, forcément (des choux notamment, je n’ai pas identifié les autres légumes).
Dans la salle proprement dite, deux scènes l’une en face de l’autre, et des places assises, d’où nous estimons qu’on ne doit strictement rien voir, ou presque (nous n’avons pas testé).
Comme nous connaissons l’ordre de passage, et qu’Alex a définitivement décidé d’être brune pour la soirée, nous nous installons au pied de la scène où jouera Renan Luce…
Christophe Mali en premier, et définitivement, j'ai du mal...bref.
Demi-tour, et là, je réalise que nous sommes vraiment très très près de la scène où vont jouer
Renan Luce et ses musiciens. Bon, j’ai l’habitude des premiers rangs, mais ça donne quand même un petit côté presque voyeur, surtout que la scène n’est pas grande.
En attendant leur arrivée, la contrebasse de Martin Gamet est éclairée d’une lumière bleutée, c’est très joli.
Je m’attendais à ce que le concert commence, comme ces derniers temps, par “Le Lacrymal Circus”…eh bien non, surprise : quand Renan et ses musiciens (
Antoine Dijol, guitare -
Martin Gamet, basse/contrebasse -
Manu Féramus, batterie) entrent en scène, ce sont les premières notes de “24h01” qui résonnent.
Setlist :
24h01
La lettre
Chien mouillé
Je suis une feuille
Nuit blanche
Mes racines
Le Lacrymal Circus
Monsieur Marcel
Les voisines
Repenti
Après “
24h01”, donc, et sa minute supplémentaire sur le temps, une autre chanson très entraînante : “
La lettre”. L’ambiance commence à s’installer dans le public, qui visiblement apprécie.
Un détail notable : pour Renan, nul besoin d’en faire des tonnes : grâce à sa présence sur scène, sa façon d’occuper l’espace, la complicité avec ses musiciens, les choses se font très naturellement.
“
Chien mouillé” apporte une confirmation supplémentaire, tandis que des sourires se dessinent sur les visages.
Première chanson plus douce, maintenant que le public est à l’écoute : “
Je suis une feuille”, toujours aussi sobre, toujours aussi belle.
Avec “
Nuit blanche”, on change d’ambiance, qui devient plus énergique à nouveau.
Ensuite, “Mes racines”, ce titre magnifique, dont je ne me lasse pas…pour le coup, la conversation de mes voisins de derrière m’agace un peu, parce qu’elle m’empêche de profiter pleinement de l’émotion que me procure cette chanson à chaque fois. Mais bon…
Pour continuer, Renan nous invite au “
Lacrymal Circus”. Certaines images me font toujours sourire, même si je ne peux plus tenir le compte du nombre de fois où j’ai écouté cette chanson. Et puis, une nouvelle fois, la petite mélodie que joue Antoine Dijol, un petit instant un peu particulier qui n’appartient qu’à moi…
Le personnage suivant aurait pu faire partie du “
Lacrymal circus”, il s’agit de l’attachant “
Monsieur Marcel”. Ca faisait déjà quelques fois que je voyais les musiciens fredonner les refrains, mais là, Alex et moi avons sursauté en les entendant reprendre, pour le coup très fort, les ‘
à la pelle'…Comme quoi, on peut toujours avoir des surprises ;o)
Pour ‘finir’, ce sera donc “
Les voisines”, que visiblement beaucoup de gens connaissent.
Remerciements, salut, les musiciens quittent la scène sous les applaudissements (visiblement, une partie du public féminin avait l’air sous le charme d’Antoine Dijol et de Martin Gamet…l’hystérie guette).
Renan quant à lui reste pour interpréter “
Repenti” en guitare-voix, une belle émotion qui passe encore une fois.
Et voilà, c’est déjà fini. En tout cas, très bonne soirée.