Initialement, c’était pour ce concert que j’avais décidé d’aller à La Rochelle : Renan Luce avec musiciens, pour au moins 45 minutes…depuis le mois de décembre, je ne l’avais vu que seul, pour des premières parties (ce qui était déjà très chouette).
Sauf que voilà, au moment d’acheter ma place, je ne trouve pas le concert dans la liste de la billetterie des Francos…forcément : concert complet ! En plus, avec ma chance, c’était le premier concert complet de toutes les Francos.
Alors, oui, dans un sens, ça me faisait super plaisir pour lui, mais alors en ce qui me concernait moi, très égoïstement, j’étais dégoûtée.
Enfin, comme le concert de Jérémie Kisling venait d’être annoncé, Stéph et moi avons décidé de partir quand même…(pour ceux que ça intéresse, le résumé du reste de la journée est sur mon blog.
Bref, une place à la dernière minute, et j’ai eu la chance de pouvoir assister au concert…finalement, il faut croire aux miracles.
Un énorme merci aux responsables de ce miracle, qui se reconnaîtront s’ils passent par hasard dans les parages, et un énorme merci également à ma ptite boulette.
Setlist :
Lacrymal Circus
Vingt-quatre heures une
Camelote
Je suis une feuille
I was here
Monsieur Marcel
Chien mouillé
Mes racines
Les voisines
Rappels
Repenti
La lettre
(ordre non garanti entre “
I was here“ et “
Mes racines“, pour toute réclamation, adressez vous aux squatteuses de neurones, c’est de leur faute).
Première impression quand j’arrive dans la salle (le concert vient de commencer, et je reste donc debout contre le mur, pour ne pas déranger tout le monde) : définitivement je ne m’en lasse pas.
Seconde réflexion : avec les musiciens, ça change. Assez logique, jusque là : à plusieurs, c’est différent de tout seul…
Ce que je veux dire, c’est que les instruments (guitare électrique, contrebasse et batterie) donne une nouvelle couleur, j’imagine plus proche de celle qui va exister sur l’album.
Et puis je ne sais pas si c’est la présence de ses musiciens (Antoine Dijol à la guitare électrique, Martin Gamet à la basse/contrabasse, Cyril Avèque à la batterie), ou l’expérience de la scène acquise ces derniers mois, mais Renan paraît plus à l’aise (ce qui ne signifie pas que ce soit réellement le cas).
Comme au Zénith de Paris pour les premières parties de Bénabar, c’est “
Lacrymal circus“ qui ouvre le concert. Elle convient bien, en ouverture, je trouve : on entre tout de suite dans l’univers particulier des chansons de Renan Luce, et elle est moins connue que ne peut l’être maintenant “
Les voisines“ (qui occupait le premier rang de la setlist auparavant).
Renan annonce que, puisque le concert est court, il a trouvé un moyen de rallonger le temps : “
Vingt-quatre heures une“ et sa minute supplémentaire. En ce qui me concerne, il faudrait bien au moins une heure supplémentaire (et 24 heures dans ma vie quotidienne), mais une minute, ce n’est déjà pas si mal. Le public réagit bien, quelques applaudissements qui s’arrêtent progressivement…
Ca rend vraiment bien avec la guitare électrique et la batterie, ça marque encore davantage le rythme.
Ensuite, c’est “
Camelote“ : en voilà une que je n’avais pas entendue depuis le mois de décembre…ce que j’adore dans les chansons de Renan, c’est que, en ce qui me concerne, je visualise plein de choses en les écoutant : un petit magasin/bazar un peu mal rangé, le genre de magasins dans lequel on adore aller farfouiller quand on est petit parce qu’il y a toujours des tas de choses inutiles ou mystérieuses.
“
Je suis une feuille“ : toujours aussi belle. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle aura bien servi, la feuille sur laquelle ont été écrites tant les paroles que la musique de cette chanson…
“
I was here“ : et encore plein d’images qui viennent, des photos un peu jaunies par les années, des lieux qu’on a aimés, des gens qu’on ne voit plus forcément mais qui ont marqué nos mémoires…
Et cette fois encore, j’ai l’immense privilège de pouvoir, moi aussi, dire “I was here“…
On change d’ambiance, avec la présentation de “
Monsieur Marcel“, fossoyeur de son état. Certains de ceux à qui j’ai fait écouter cette chanson n’aiment pas trop (l’angoisse de la mort peut être), moi je la trouve touchante…il est attachant ce Monsieur Marcel.
Ensuite, “
Chien mouillé“, avec les nouveaux arrangements, que décidemment j’aime beaucoup.
Renan dit qu’il est plutôt discret, en règle générale, mais qu’il va se livrer un peu au travers de la chanson suivante. Et là…en ce qui me concerne, il n’y a plus rien qui existe autour…“
Mes racines“, cette chanson que j’attendais de réécouter depuis décembre. J’avais eu un peu peur que la guitare électrique et la batterie ne viennent rompre le charme, et en fait, pas du tout, au contraire…elle reste très douce, intimiste, un peu plus marquée dans le rythme…tout simplement magnifique.
C’est impressionnant à quel point cette chanson me prend aux tripes, à chaque fois…elle me colle des frissons dans le dos, les larmes aux yeux…et je n’aurais envie que d’une chose : que ça ne s’arrête pas.
Difficile de redescendre sur terre après, mais je tiens quand même à profiter de ce concert : changement d’ambiance à nouveau.
Renan conseille aux représentants de la gent masculine du public de regarder autour d’eux : et c’est donc “
Les voisines“.
Assez logiquement, rappels, puisque le public est debout.
Renan revient seul avec sa guitare, pour interpréter “
Repenti“…je suis habituée maintenant à la version guitare-voix, et je trouve que ça donne plus de poids aux paroles, même si la version avec la mandoline a l’air très belle.
Et pour finir, c’est “
La lettre“, avec une nouvelle version que j’ai adoré : la batterie et la guitare électrique renforcent le côté rapide, il y a des coupures de rythme…elle était géniale.
Renan et ses musiciens saluent, et quittent la scène.
Direction la sortie, pour achat de CD, en nombre, comme d’habitude.
Après avoir eu la chance de voir Renan un petit peu avant qu’il rejoigne la Grande Scène pour l’introduction du concert de Raphael, je retrouve Stéph.
Opération réhydratation dans un café tout proche, et puis dîner dans un resto qui donne sur le port.
A 23h30, on retourne vers la voiture, il fait encore 32 °…
Et direction l’hôtel, par les petites routes départementales, puisque ma copilote a décidé de jouer les boulets…pas grave, je lui pardonne, finalement on n’a pas payé le péage, comme ça ;o)
La nuit sera relativement courte, à cause de la chaleur et des cafards…sympa ;o)
Et voici quelques photos
Et les autres sont
là