une petite retranscription pour vous
A 28 ans, renan luce a encore toute une enfance à vivre ! alors il se raconte des histoires à dormir debout, il se prend pour plein d'autres à travers des chansons inclassables et douces qu'on pourrait presque se raconter le soir, portrait.
Un minet désabusé, sa guitare et ses poemes doux amers... Le genre est comme dirait on en vogue ses derniers temps. Tous les labels du "munibusiness" traquent leur eventuel "nouveau benabar"
Cette foire d'empoigne a finalement l'avantage de révéler çà et là de jeunes disciples du verbe qui, pour les plus adroits, ont cessé de faire graviter les mots autour de leur nombril pour les mettre sur une orbite plus lointaine. Aussi lointaine que peut l'être Morlaix du microcosme parisien ! C'est depuis cette planète de la galaxie bretonne que Renan Luce à fait le voyage pour nous raconter son monde, fantasque , coloré et improbable. Sur son caillou traine des mafieux repentis, des fossoyeurs narcoleptiques, des marchandes de camelote ou des cow-boys "spaghettis". Le soir, on traine dans les bistrots ou dans les cirques neurasthéniques " c'est bizarre ! " comme disait Rodolphe Burger. C'est plaisant , c'est plaisant , c'est different ! Renan luce joue de la guitare autant que de la super huit. Repenti, son premier opus, revêt des airs de dernieres seance qui ne serait pas pour deplaire à M. Schmoll ! Chaque chanson est l'occasion pour ce trombadour d'endosser un role trop grand pour lui, comme ces gamins qui veulent etre le heros de " dans la télé".
Un usurpateur d'identité , faiseur d'histoire, qui possède néanmoins une plume affuté aux accents french-folk dans la veine de Thomas Ferrsen, luc de la simone, voire aldebert ou Ben ricour. Il a 28 ans aujourd'hui, et quelque nuits blanches passées a écumer les bars et les petites salles avant de se faire un vra iZenith en premiere partie de Benabar. L'an dernier il a proposé un rendez vous dominical pendant trois mois dans un théatre parisien pour y roder un répertoire dont on commence à saluer l'originalité, la subtilité mais aussi la voix d'une raucité tres singuliere. En quete de la chaleur folk des seventies, Repenti ose le mariage à trois de la guitare ,contrebasse et l'orgue agrémenté d'arrangements aux atmospheres duveteuses. L'ensemble a été orchestré par Jean louis Pierlot ( L es valentins, Miossec) responsable de la production inattendue et organique où la couleur commune à chaque morceau est un camaieu indefinissable, mais néanmoins homogène. Signature sonore d'un jeune talent déjà confirmé à ne pas etre un songwritter parmis d'autres. A plus, luce !
D.K