Grâce à une amie postée devant La Cigale en bonne position, son copain, elle et moi avons pu rentrer assez tôt dans la salle.
Je ne connaissais pas du tout La Cigale, mais j’en ai bien aimé la disposition, en bas une fosse avec des places assises derrière et debout sur les côtés, et en haut un balcon.
Nous montons et nous installons juste derrière une rangée de places réservées. Bien que l’heure sur le billet était 19h00, nous attendons assez longtemps avant que la première partie fasse son apparition. Le temps de constater que Nicolas Sirkis s’est assis juste devant nous et que Renaud est un peu plus loin dans la rangée, tous deux sont venus en famille.
Sur scène, Little fait son apparition, oui oui, c’est le nom de la chanteuse. Elle est seule avec une guitare et bien que sa voix soit plutôt plaisante, mes acolytes et moi-même ne sommes pas très enthousiasmés. Le problème majeur pour moi tient dans ses textes, le summum étant atteint avec une chanson sur les filles trop jolies qui lui gâchent la vie, « ce n’est pas de la haine mais de la jalousie ». Bien bien bien, y a pas à dire, ça ne vaut pas les histoires de Renan Luce.
Une fois Little partie, une bénévole de Solidarité Sida vient nous parler des Solidays, Renan y sera, donc moi aussi sûrement, et puis en plus ça fait une bonne action, pourquoi se priver ?
Notre cher breton se fait encore désirer un peu, le public le réclame bruyamment et enfin… le voici !
24h01 démarre ce concert, et l’ambiance est déjà plus que bonne.
Vous donner l’ordre exact des chansons qui viennent ensuite m’est assez impossible, j’en suis désolée, je crois que je ne réussirai jamais à retenir une set list. Par contre, de jolies surprises nous attendent, la première étant la venue de Bénabar. Ensemble ils chantent Toujours Un Coin Qui Me Rappelle avec une complicité évidente, c’est un vrai bonheur !
Renan ponctue les enchaînements de petites anecdotes dont la plus importante à retenir est une matinée de massages qui l’a laissé totalement frustré car il n’a eu droit qu’à des machines et même pas une jolie fille pour le toucher. (Dans le public, il y avait pourtant des volontaires). Je trouve Renan de plus en plus détendu sur scène, je pense qu’il a compris qu’il pouvait s’appuyer sur un public assez fidèle et ça doit le rassurer.
Pour en revenir aux chansons, je donne une mention spéciale à un Repenti très réussi, même si les gens qui ne connaissent pas la chanson ont applaudi un peu trop tôt
Emily Loizeau fait une apparition pour un duo sur While My Guitar Gently Weeps, là aussi, grosse complicité, je n’ai jamais pris le temps d’écouter Emily mais j’ai beaucoup aimé sa voix. C’était encore un joli moment !
Les chansons défilent et alors que l’on sent les rappels proches (mais il manque encore à l’appel La Lettre, Aux Timides Anonymes, I Was Here… et l’Orage !) un dernier invité arrive sur scène, il s’agit d’Alexis HK. Je ne connaissais ce jeune homme banané (du verbe bien connu bananer, vous savez) que de nom. Et bien ce fut une agréable surprise car en plus d’une chanson, j’ai eu l’impression d’assister à une sorte de sketch, sur une chanson de Vian : J’Suis Snob.
Vient l’heure des rappels et Renan nous chante d’abord Aux Timides Anonymes, si je ne me trompe pas vient ensuite La Lettre puis en deuxième rappel ce sera l’Orage et pour finir un I Was Here de circonstance.
Ce concert était vraiment excellent, et je dois dire que j’ai rarement vu un public aussi enthousiaste, les applaudissements entre les chansons ressemblaient parfois à des rappels tellement ils étaient nourris !
Les duos inattendus ont donné une couleur supplémentaire à l’univers de Renan, cela donne un éventail encore un peu plus large de ses influences multiples.
Cela présage un très bel Olympia, décembre est loin, vivement les Solidays !