Depuis quelques temps déjà, le hasard met Renan Luce sur ma route. La 1ère fois, c’était au Tryptique, un enregistrement radio pour lequel j’avais « gagné » des places (c’était gratuit !), et voilà que je gagne à nouveau des places pour le voir, cette fois-ci au Trianon.
Et là, c’est un concert, un vrai, pas une émission de radio, pas non plus un showcase (même si c’était très bien aussi !). Cette fois, je vais pouvoir voir Renan face à son public et le découvrir réellement sur scène.
Pour l’occasion, j'emmène une amie pour qu'elle découvre Renan.
Je vous passe la première partie, qui a beaucoup plu à mon amie, un peu moins à moi, enfin, c’était pas mal quand même. Elle constate avec beaucoup d’à-propos qu’il y a « du monde au balcon », et non elle ne parlait pas de décolleté, mais bien des 2 balcons du Trianon, plutôt bien remplis effectivement !
Viennent enfin Renan et ses musiciens, après avoir été réclamé par un public qui semble plus qu’impatient de le voir chanter.
Je ne suis pas très douée pour les set-lists, mais je vais tenter de faire du mieux que je peux pour retranscrire ce concert.
La 1ère chanson est 24h01, elle est plutôt entraînante, ce n’est pas celle que je préfère mais je l’apprécie de plus en plus. Après des applaudissements déjà bien nourris, les premières note de « La lettre » résonnent, une partie du public se lève, entraînant quasiment tout le monde, j’avoue que je ne m’attendais pas à ce que l’ambiance soit aussi bonne !
Si je ne me trompe pas, c’est « Je suis une feuille » qui fut la chanson suivante, celle-ci, je la trouve particulièrement émouvante, j’adore le texte qui parle tout simplement d’une feuille blanche, de ce qu’elle est, et ce qu’elle aurait pu être.
Renan enchaîne ensuite avec « Chien mouillé », une tentative de poème d’amour selon ses dires
Ensuite, j’avoue que je ne sais plus trop
entre le “Lacrymal Circus”, “Camelote”, “Mes racines”, “I was Here” ou “Nuit blanche”, les titres se suivent, ne se ressemblent pas, et c’est tout simplement un pur bonheur. Les musiciens tout comme Renan semblent ravis d’être là, l’échange avec le public est plus que présent, sur les chansons telles que “Lacrymal Circus”, tout le monde se lève et participe. Renan nous laisse parfois finir des phrases, et ça marche très très bien.
Je donne une mention spéciale à “L’iris et la Rose”, je ne sais pas pourquoi j’ai eu l’impression d’entendre cette chanson pour la première fois, j’en avais presque la larme à l’œil…
Et que dire de “Monsieur Marcel”, le fossoyeur que tout le monde adore, et on creuse, on creuse, avec la pelle ou la pelleteuse ?
Renan joue aussi 2 reprises “Une petite fille” de Nougaro et “L’orage” de Brassens, et c’est vraiment très très réussi.
Nous nous acheminons vers la fin du spectacle et, si mes souvenirs ne me font pas défaut, il finit (officiellement) par “Les voisines”, tout le monde debout, tapant des mains, génial !
Un rappel était nécessaire, après tout ça, et Renan revient seul en scène annoncer qu’il va chanter une nouvelle chanson écrite depuis peu, je pense qu’elle s’appelle “Timide” ou quelque chose comme ça. Encore un texte épatant de drôlerie ! Il enchaîne ensuite avec Repenti, nous laisse finir sur “je n’ai pas peur” et nous répond “moi non plus”.
De nouveau des applaudissements et cette fois il revient avec ses musiciens pour nous refaire “La lettre” dans une joyeuse folie.
Toute la salle le rappelle de nouveau, c’est hallucinant, je crois qu’il aurait pu nous refaire un concert en entier, ça n’aurait gêné personne ! (j’aurais pris le taxi au lieu des transports pour rentrer).
Renan revient encore une fois avec ses musiciens, nous dit qu’il pourrait faire un mix peut-être ? et c’est cette fois-ci le “Lacrymal Circus” qui nous entraîne dans son drôle de spectacle.
Dans la salle, une petite chorégraphie se met en place, on se balance à droite et à gauche en tapant dans les mains, c’est la fête !
Les lumières ne vont pas tarder à se rallumer, je me sens sacrément émue, et surtout heureuse d’avoir pu vivre ça, quel concert… Nous repartons, mon amie et moi, un bête sourire collé au visage, et je n’ai qu’une envie : “que ça recommence !”